Bonjour,
mon best of subjectif des dernières actualités sur le handicap pour finir le week-end bien informés!
1/3 ___ l'émission "Ensemble(s)" sur Public Sénat,
co-animée par Julia Kristeva (écrivain, psychanalyste et fondatrice du
Conseil National du Handicap) nous parle brièvement de handicap deux
fois par semaine le Lundi à 18h35: http://www.publicsenat.fr
2/3 ___ Suite à l'annonce du plan autisme, je vous invite à lire ce témoignage intéressant ( http://www.20minutes.fr
"Pendant les vacances de
printemps, Victoire a passé une nuit chez une copine. Une grande
première pour cette fillette de 6 ans. «J'étais inquiète», confie
Laurence, sa maman. Et en même temps très fière. Victoire est une
petite fille autiste. On lui prédisait un avenir à l'hôpital
psychiatrique. Mais, en septembre, c'est au CP qu'elle fera sa rentrée.
«Je sais presque déjà lire», fanfaronne d'ailleurs malicieusement la
petite brune devant son bureau d'écolière installé dans le salon
familial.
Pourtant, il y a deux ans, Victoire ne parlait pas. Elle n'était pas propre et ne mangeait pas. Elle hurlait et se tapait la tête contre les murs pendant deux heures avant de s'endormir. «Les psys nous ont dit qu'il fallait faire le deuil de notre fille, peste sa maman. Qu'elle finirait ses jours dans un hôpital de jour.»
Pas convaincus, les parents décident à l'époque de confier leur fille à Vinca Rivière. Cette docteur en psychologie milite pour le traitement ABA (Applied Behavioral Analysis). Une méthode comportementaliste reconnue aux Etats-Unis, au Canada ou en Italie. Pas en France. «On s'adapte à l'environnement de l'enfant et on lui apprend à se focaliser sur les bons éléments», décrit la spécialiste. En clair, un psychologue aide toute la journée l'enfant à reproduire les bons gestes. Et à oublier les mauvais. «Le soir, il attendait que la petite s'endorme, se souvient la maman. Et puis il revenait le lendemain pour s'assurer que ce n'était pas un hasard. Et puis le surlendemain aussi. Et ainsi de suite...»
Un suivi personnalisé qui coûte cher, 1 700 euros par mois. Et qui n'est pas remboursé par la Sécu. Qu'importe. Les progrès de Victoire sont spectaculaires. Les parents piochent dans leurs économies, hypothèquent leur maison de la banlieue de Lille. « En ramassant Victoire, on a aussi récupéré ses parents, se souvient Vinca Rivière. Sur tous les plans, c'était devenu ingérable pour eux. »
Car Victoire a trois soeurs. Marinette, la petite dernière a tout
juste 3 ans. Elle s'endort sur le canapé. Victoire s'amuse avec le
chat. La maman souffle et savoure: «Quand je la vois aujourd'hui, je
sais que je n'ai plus le droit de me plaindre.» Le soleil inonde le
salon de ses premiers rayons. La fillette se lance à l'assaut de la
balançoire pour «toucher le ciel». Pour les parents, c'est déjà fait.
Valérie Létard leur a promis, à eux et à toutes les autres familles
d'autiste, un million d'euros pour lancer officiellement
l'expérimentation de l'ABA en France.
A Lille, V. V."
3/3 ___ Enfin, voici quelques brèves issues du site handicap.fr :
--- pour ne pas oublier l'urgence de la réalité et les nécessités actuelles:
"Plus globalement, l'Ined indique que, d'ici 2030 et dans les
conditions de santé actuelles, la population de personnes âgées
dépendantes âgées de 75 ans ou plus devrait augmenter de 72% en Europe
(80% en France), ce qui devrait faire fortement grossir les besoins
d'assistance professionnelle de ces populations.
Les Européens âgés et en situation d'incapacités verront toutefois leur
environnement familial s'étoffer d'ici 2030. Les populations ayant à la
fois un conjoint et un enfant devraient ainsi augmenter de 145% en
moyenne si les conditions de santé restent les mêmes qu'aujourd'hui.
Mais, précise l'Ined, si le fait d'avoir un partenaire ou un enfant
rend a priori moins vulnérable à la dépendance, rien n'indique que ces
aidants conjugaux ou familiaux potentiels seront désireux ou capables
d'y faire face." http://informations.handicap
Publié le : 23/04/2008
Auteur(s) : Agence France Presse
--- le point sur l'emploi des personnes handicapées en chiffres:
"PARIS,
16 avr 2008 (AFP) - A la fin décembre 2007, 205.865 personnes en
situation de handicap étaient demandeurs d'emploi (catégories 1 à 3,
incluant les demandeurs d'emploi à temps partiel ou d'un CDD), contre
236.268 fin 2006 et 258.820 fin 2005, selon le Fonds pour l'insertion
professionnelle des personnes handicapées.
Les handicapés ont bénéficié de l'amélioration de l'emploi à un rythme
supérieur à celui de l'ensemble des publics, mais la baisse du nombre
de demandeurs d'emploi est due aussi à la forte diminution (-15%) du
nombre de personnes reconnues handicapées en 2006 (du fait de la loi
Handicap 2005).
Cependant, les demandeurs d'emploi handicapés présentent toujours des
difficultés particulières d'insertion. ils sont plus âgés que la
moyenne (31% ont plus de 50 ans contre 16% tous publics confondus), ils
ont un moins bon niveau de formation (seuls 19% ont au moins le niveau
baccalauréat contre 40% pour l'ensemble des publics).
Ils sont par ailleurs plus souvent en chômage de longue durée (49% contre 30%).
La progression la plus forte observée en 2007 concerne les embauches de niveau bac+3 et plus, qui ont augmenté de 28%.
Jusqu'en
2006, les établissements qui recrutaient des personnes handicapées
étaient majoritairement ceux de moins de 20 salariés, qui ne sont pas
assujettis à l'obligation d'emploi.
En 2007, pour la première fois, signale l'Agefiph, les embauches au
sein des établissements de 20 salariés et plus ont été supérieures,
mais 27.000 entreprises (sur 100.000 concernées) ne comptent aucun
handicapé.
Actuellement, 725.000 personnes handicapées occupent un emploi, majoritairement dans le tertiaire (73% des embauches).
Financée
par les contributions des entreprises qui ne respectent pas
l'obligation légale d'emploi de travailleurs handicapés (470 millions
d'euros de collecte en 2007), l'Agefiph est administrée par les
partenaires sociaux et les associations de personnes handicapées." http://informations.handicap
Publié le : 17/04/2008
Auteur(s) : Agence France Presse
--- pour donner des idées:
"Depuis
1994, différentes avancées techniques ont été mises au point pour
permettre à toute personne tétraplégique en fauteuil roulant électrique
d'accéder et de conduire un véhicule adapté de type « mini-manche ».
Chaque année, 8 000 à 10 000 personnes nouvellement handicapées
transitent par les 28 centres du réseau Comète France. Seul un petit
nombre d'entre elles peut actuellement bénéficier du ré-apprentissage
de la conduite sur un véhicule adapté à « mini-manche ». (...) Pour
permettre aux personnes très handicapées de retrouver leur autonomie,
tout du moins lors de leurs déplacements, et afin qu'elles puissent
apprendre la conduite d'un véhicule adapté à leur situation, le
deuxième volet de la convention de partenariat prévoit le financement
d'un véhicule auto-école de type « mini-manche » ainsi que le
financement de 50 à 150 examens de permis de conduire adapté.
L'ensemble pour un montant de 115 000 euros. La Caisse d'Epargne Nord
France Europe s'est associée à ce projet en tant que partenaire local à
hauteur de 50 000 euros dans le cadre de sa politique d'intérêt
général." http://informations.handicap
Publié le : 01/05/2008
Auteur(s) : Magazine HANDIRECT
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