Monsieur le maire,
je vous écris car en tant qu'habitante et électrice de Paris et militante du parti socialiste de la motion A, j'ai reçu un nombre important de fois les messages relatifs à la fermeture des quais. Le dernier cet après-midi fait déborder mon indignation qui dure depuis quelques années ( http://bertranddelanoe.net/leseditos/editocentral/pour-une-ville-plus-belle-et-plus-vivante/ ).
Comme votre rôle est de gérer le cadre de vie de vos administrés (et de vous faire réélire), et de donner l'impression d'une politique de gauche, j'aimerais vous faire part de ma colère devant ces décisions et plusieurs autres en partant de mon vécu. Comme nous sommes plusieurs millions à vivre au même endroit, j'ai l'audace de penser que je ne suis pas la seule.
Je suis en situation de handicap moteur : je ne peux pas emprunter le métro (il a été décidé dans la loi de ne même pas tenter de le rendre accessible), sauf bien sûr à effectuer miraculeusement tous les déplacements de ma vie sur une seule et même ligne théoriquement accessible (comme le tramway), ce miracle n'existant pas plus dans ma vie que dans la vôtre. Les stations pseudo accessibles ne sont pas même correctement calibrées (j'ai habité trois ans à Nation et devais utiliser la station de Vincennes pour pouvoir rejoindre mon université tant l’ascenseur de Nation était hors-service). Vos discours consistent à dire que cela est compensé par un réseau de bus accessibles. Je vous invite à tester pendant un mois de vous déplacer exclusivement en bus dans Paris et d'honorer l'ensemble de vos obligations (travail, associations, amis, vie politique) avec cet unique mode de déplacement. Par exemple, vous pourrez essayer en vain l'axe Nation-Mairie de Paris (aucun bus ne double la ligne 1), ou l'axe Montparnasse-Nation (pourtant stratégiquement desservi par une ligne de métro circulaire). En vous donnant le crédit que vous ne présupposez pas que toutes les personnes handicapées sont inactives, ou doivent demander plus que les autres à leur employeur la permission d'être en retard à leurs rendez-vous professionnels, vous admettrez que ce sont certains des axes importants dès que l'on souhaite avoir une vie active, de cadre, de surplus, comme j'en ai l'impétueuse prétention puisqu’elle correspond à mon diplôme. Le bus à Paris n'est pas du tout pensé pour remplacer le métro (mais pour le compléter) et nous en faisons directement les frais, en incohérence avec votre discours. Par ailleurs vous et la région osez annoncer fièrement que l'ensemble des lignes de bus parisiennes sont accessibles, aussi je vous envoie tout simplement une copie de la ligne de bus passant en bas de chez moi, il me semble que le schéma est très explicite : effectivement tout est accessible, sauf tout ce qui est indiqué inaccessible par le triangle jaune...
Sans compter, une fois sur deux, sur les chauffeurs qui se moquent complètement de s'aligner sur le trottoir (même lorsqu'aucune voiture ne les en empêche), même quand il y a des personnes âgées, avec des valises, avec des béquilles, c'est-à-dire dès qu'on n'a pas une personne en fauteuil roulant, semblant ainsi totalement ignorer la définition des personnes à mobilité réduite et des statistiques de base sur le taux de personnes en fauteuil roulant parmi elles. Je n'aborderai pas le fait qu'il soit refusé aux personnes à mobilité réduite qui n'ont pas systématiquement de fauteuil roulant et qui ont le malheur comme moi d'avoir l'air sur leur visage « en bonne santé » d'actionner la palette, et donc de se faire régulièrement insulter (et j'emploie ce mot dans son sens propre, sans aucune emphase) par des conducteurs de bus si :
- nous hélons le bus sans rentrer dedans car le bus est finalement bondé et la place assise une hypothèse lointaine et utopique (à moins de raconter notre vie à tout le monde, chauffeur, voyageurs, sans l'assurance d'aboutir en sécurité) ;
- le bus démarre en trombe et nous force à choisir entre valider le ticket ou tomber par terre. A titre personnel je me précipite donc sur un siège: je pourrais assumer de payer une amende comme un des nombreux surcoûts de mon handicap, mais savez-vous que régulièrement le chauffeur se venge en n'ouvrant pas la porte arrière à l'arrêt demandé, histoire de nous éduquer un peu ? voire nous éduque un peu plus en nous faisant nous balader dans le bus avant de savoir si nous méritons que la porte soit ouverte? je doute que vos équipes connaissent ce genre de faits ;
- coincés par un afflux soudain de passagers, et condamnés à attendre l'arrêt du bus pour nous lever, nous devons sortir par la porte avant, les sacro-saints commandements affichés ne stipulant pas de code secret pour pouvoir y déroger en paix en cas de réel besoin;
- le bus s'arrête une dizaine de mètres avant l'arrêt, si bien que tout le monde hâte le pas pour monter dedans, mais que certains dont je suis n'en sont pas capables, et que le bus ne daigne plus ensuite s'arrêter au bon arrêt?
Bref, non seulement c'est une réelle épreuve pour moi de "tenter" le bus, mais mon entourage se fait un réel soucis dès que je prévois un déplacement en bus, car il y a effectivement un ou deux déplacements de ma vie qui se trouvent être miraculeusement directs en bus, que je tente ainsi dans certaines heures creuses. De toute façon, comme aucune concertation n'entoure les déplacements des arrêts de bus (ce qui me dérange c'est que cela soit incohérent avec votre politique selon laquelle le bus remplace le métro pour les personnes handicapées alors que vous savez que leur chaîne de déplacement est très fragile à tout imprévu et qu'il suffit d'un trottoir mal agencé, d'une absence de banc d'attente, pour la casser), il se peut tout à fait que demain, ou cet après-midi tandis que j'écris cette lettre, l'arrêt de bus en bas de chez moi soit déplacé et que ces quelques trajets de bus ne me soient plus possibles non plus. Quand je cherche un appartement accessible (un chapitre que je n'ouvre même pas dans cette lettre...: savez-vous qu'il n'existe absolument aucun service capable de nous aider factuellement à trouver un appartement accessible et de nous aider à déménager ?) et que je regarde ces critères stratégiques des emplacements des bus autour de chez moi, je tâche de ne pas l'oublier....
Je pourrais vous écrire au nom de plusieurs compétences et expériences professionnelles sur ces thèmes, mais je vous écris réellement uniquement en tant que citoyenne exaspérée et militante rebutée par les discussions en section sur ce thème: aveugles, enthousiastes comme tous les autres cadres intramuros qui ont le métro ou le scooter (et donc ne voient pas le problème de bloquer la voiture partout) , vos militants jonglent allégrement avec des concepts d'écologie de droite sans sourcilller....
Comme de nombreuses personnes en situation de handicap, et parce que j'ai la prétention d'avoir une vie active, associative et sociale aussi normale que mon handicap me le permet, c'est à dire de ne pas rester chez moi ou ne me déplacer qu'à quelques mètres de chez moi, il me reste donc la voiture et l'enfer crescendo que nous vivons et que vous accélérez m'oblige à m'exprimer en colère.
Bravo d'avoir supprimé de nombreuses places de stationnement dans des zones résidentielles sans créer obligatoirement des places pour personnes handicapées ;
Bravo d'avoir, sur certains boulevards, aligné les parkings pour deux roues sans aucun stationnement pour personnes handicapées équivalent. Vous pouvez ainsi venir admirer le boulevard Etienne Marcel, le Boulevard Montparnasse, etc... Coincés sur la voiture, les bobos en bonne santé et qui ont les moyens peuvent donc sans aucun problème circuler dans Paris sur leur scooter et se garer avec facilité juste en face du magasin, de l'ami, du client chez lequel ils se rendent, vous avez eu l'intelligence de rendre cela légal, par contre les "méchants" qui utilisent leur voiture eux n'ont qu'à se débrouiller autrement, fussent-ils en situation de handicap, et à se trouver systématiquement des amis pour les emmener s'acheter leurs lentilles de contact et leurs chaussures (c'est bien connu, toute personne handicapée a des amis et donc n'a pas vraiment besoin d'autonomie). Vous avez statistiquement et électoralement raison, et clairement ce ne sont pas les valeurs que mon engagement politique à gauche souhaite porter.
Bravo d'avoir créé le premier boulevard parisien totalement impraticable à toute heure (le boulevard Magenta), le fait que vous le reconnaissiez comme légèrement mal fait ne change rien pour moi qui ait mon fabricant d'orthèses adaptées à cet endroit, et cela m'interroge même: si vous n'étiez officiellement pas attentif à ce moment là et donc pas trop responsable (M Baupin aussi fanatique soit-il n'en restait pas moins un de vos adjoints...?), l'êtes-vous aujourd'hui?
J’attends avec impatience que vous ayez la brillante idée de réaliser des zones piétonnes entières, physiquement fermées aux voitures (car vos solutions sont rigides et donc aveugles, ça en est réellement dramatique à quel point vous frappez indistinctement sur TOUS les automobilistes, y compris ceux réellement dans le besoin, et à quel point vos équipes reprennent joyeusement en coeur...) bien sûr recouvertes de pavés car le « cadre de vie » patrimonial est primordial, dans des "éco-quartiers" où je ne pourrai tout simplement pas accéder ni en voiture ni en fauteuil roulant. (pavés....c'est même dans la loi. de 2005...) Certains piliers du développement durable échappent aux promoteurs et maîtres d’ouvrage des éco-quartiers comme j'ai pu le constater de nombreuses fois dans mon travail.
Merci d'avoir eu la bonne idée de supprimer des places de stationnement juste en face du centre de rééducation de l'Avenue de St Mandé pour les remplacer par...une station Vélib! Brillante illustration du fanatisme des verts qui confondent écologie et dirigisme inhumain: le nombre de centres de rééducation en balnéo qui permettent de conserver un travail (les centres publics ne vous acceptent que pour une journée entière) est déjà très faible à Paris…si les patients qui venaient pouvaient utiliser un vélib, ils n'auraient sans doute pas besoin de cette rééducation spécifique. Vous vous êtes trompés là aussi, comme pour le reste on ne peut pas vous en vouloir, mais c'était bien des places pour personnes handicapées que vous vouliez installer devant ce centre de rééducation, bien sûr...
Merci d'avoir fait exploser les embouteillages un peu partout, avec certains couloirs de bus incroyablement mal faits, rigides et sans anticiper les livraisons et les stationnements pour personnes handicapées. Je mets aujourd'hui 1h30 pour accéder à mon centre de rééducation depuis mon travail (pourtant tout intramuros encore une fois, et sans transport en commun direct accessible existant, et bizarrement le tramway, qui bloque les entrées dans Paris, ne va pas pile poil chez mon médecin ...) alors que je mettais 30min auparavant, cette heure supplémentaire rendant l'articulation entre ma rééducation et mon travail très compliquée : il semble que la ville de Paris se moque totalement de ce genre de considérations, puisqu'il ne me semble pas qu'il soit prévu dans la formidable politique des déplacements routiers de donner accès aux personnes handicapées aux lignes de bus? ou de créer plus de centres de rééducation? ou de rendre les métros accessibles avec en outre des services humains d'accompagnement gratuit? heureusement, les conducteurs de voiture ont maintenant la vie impossible, et c'est bien tout ce qui compte dans une politique écologique....de droite. Vous n'êtes pas sans savoir que l'écologie radicale rejoint le fascisme, qu'il émerge régulièrement des partis verts de droite...on l'oublie un peu vite quand on parle de prairie dans vos équipes...
Je n'évoque pas le service "PAM" après une pratique quotidienne d'un an, qui fut un an de galère, de constat d'inadaptation du service et d'humiliation, où je me faisais beaucoup plus "livrer" qu'"amener", à des heures souvent pifométriques et me retrouvais sans transport si une réunion se prolongeait...après cette expérience où des responsables m'ont expliqué qu'il était effectivement créé pour les loisirs (malheureusement, et apparemment étrangement, il m'est plus vital de gagner ma vie et de me soigner régulièrement que de me divertir !), le service lui-même m'expliquant qu'il ne fallait « pas y faire appel pour des déplacements importants ». J'ai même eu le plaisir, suite au refus d'un conducteur de conduire doucement (pour épargner ma nuque) parce que de toute façon il "était invirable", de recevoir un appel du service qui n'a jamais lu ma plainte écrite et m'a demandé pourquoi le chauffeur s'était plaint. J'ai non seulement le toupet de vouloir honorer mes déplacements professionnels, mais également l'incroyable arrogance de vouloir commencer une journée de travail par autre chose. Je suis peut être un égoïste cas particulier et dans ce cas mettons que c'est à ce titre que je vous écris ces lignes d'indignation.
Vous et votre équipe semblez totalement inconscients que vos politiques et vos décisions dogmatiques mènent au désespoir et à l'isolement des personnes qui n'ont pas le choix, et que vous prenez en otages sans contrepartie, tout en continuant médiatiquement à les traiter de pollueurs riches et flemmards. Vous aviez reconnu publiquement les erreurs de Denis Baupin, et c'est la raison pour laquelle j'ai voté pour vous. Aujourd'hui votre discours sur les quais montre qu'aucune différence n'est faite: après un déménagement pour pouvoir exercer mon premier poste (pourtant encore tout dans paris intra muros...), les quais sont aujourd'hui le seul moyen que j'ai à ma disposition pour me rendre à mon deuxième poste dans des temps fiables, le reste étant régulièrement bloqué. J'ai bien compris, et je trouve cela irresponsable, que pour votre équipe, un axe qui roule (les quais restent chargés), un axe qui n'est pas saturé, est un axe à handicaper jusqu'à ce qu'il soit saturé: ainsi vous conservez les quais rive droite (complètement saturés), et vous fermez les quais rive gauche (puisqu'ils roulent, c'est qu'ils sont en trop !!). Incroyable…. dans paris, une voiture ne doit PAS rouler (ou alors en rond dans les sens interdits près de Gare du Nord), elle doit unitairement polluer au maximum. Alors qu'une aide humaine prend le temps bénévolement chaque jour de m'amener à mon travail (aucun transport accessible pour m'y rendre bien sûr), nous ne savons pas ce que nous ferons une fois que vous aurez volontairement saturé les quelques axes restants. Mais revenons sur les objectifs de cette décision, comme vous le dites vous-même: "un lieu aussi magique, chargé de tant de mémoire", "sur lequel on pourra se promener", "retrouver ainsi le sens de la flânerie", "des activités nocturnes, des terrains de jeux, des animations pour les enfants, des cinémas en plein air", "un lieu de promenade et de culture". Si comme vous je suis favorable à ce type d'objectifs, il me semblait qu'une politique de gauche devait être capable de les contrebalancer par du social, voire de ne pas en faire la première priorité ! Je suis ravie que les touristes et tous les cadres supérieurs et professions libérales qui font la population parisienne, un peu écolos et en bonne santé, qui ont plus de choix qu'il n'en faut pour se déplacer dans paris (vélib, métro, bus pour ce qui est du financement public, scooter et trotinette pour le reste) puissent se ballader à un endroit de plus, et que l'air que respirera M Chirac et ses voisins soit un chouilla plus pur, quand les autres arrondissements moins chics en subiront les effets secondaires. Je ne vous soutiendrai plus dans ces choix qui ne correspondent tout simplement pas à mes convictions politiques. Ce n'est plus la gauche pour moi. En stigmatisant encore une fois la voiture (M Delanoë «autoroute » peut être un mot chahuté dans un think tank écolo, mais ce n'est pas qu'un gros mot quand on est aux responsabilités…), en n'étant pas capable de faire la distinction entre écologie de gauche et écologie de droite, vous balayez d'un revers de la main les personnes qui n'ont pas le choix: n'en déplaise à M Baupin la voiture n'est pas que l'outil du PDG, la voiture c'est aussi le moyen de déplacement du pauvre, celui qui a des horaires décalés, celui qui habite loin de tout transport en commun, celui qui a des problèmes de santé, celui qui doit jongler entre des lieux éparpillés pour sa famille. Vous pouvez les chasser encore plus des rues de paris, vous pouvez vous faire élire encore plus brillamment par les jeunes cadres dynamiques, mais vous vous éloignez des valeurs de la gauche. Clairement la protection du patrimoine et la flânerie ne font pas partie des valeurs pour lesquelles j'ai voté ni de celles pour lesquelles je me suis engagée au parti socialiste. Le classement de Paris à l'Unesco ne m'aidera pas à aller au travail ni en rééducation.
Merci donc d'avoir instauré une peine supplémentaire pour les personnes handicapées. Pour avoir entendu certaines de vos équipes dire dans des réunions professionnelles que nous pouvions mettre les personnes handicapées en rez-de-chaussée des immeubles sociaux puisque personne ne voulait y habiter, je ne me fais pas d'illusions sur le degré de connaissance qu'ils ont de ces problèmes et de l'accumulation des peines que connaît une personne en situation de handicap.
Je n'attends pas de réponse de votre part car il est possible que je connaisse la personne qui la rédigerait, et parce que sans doute vous ne pourriez pas faire plus qu'énumérer quelques gentils principes et essayer de me convaincre que non non non, les chauffeurs de bus sont tous gentils, et que oui oui oui plus on ferme d'axes plus ça roule dans paris, etc. Vous pourriez alors peut-être commencer par reconnaître, et le rappeler systématiquement dans vos élancées médiatiques "anti-voitures", que les personnes handicapées font partie des personnes qui seraient effectivement et sans contrepartie lésées par ces politiques. Outre l'honnêteté politique, cela pourrait apaiser certaines colères. Et si vous souhaitez parler de courage politique, comme Denis Baupin croit systématiquement le faire quand il ne fait que nourrir les lobbys des 2 roues et des cadres supérieurs (c'est tellement flagrant que je m'étonne que ça ne soit pas plus dit par la droite!), je ne vois pas quel courage il y a à convaincre des électeurs bourgeois valides qui ont entre 20 et 40 ans, qui travaillent et habitent à Paris intra-muros, qui ont la crèche et le supermarché à 100m, et qui n'ont même pas de voiture, qu'il faut fermer des routes.... Rendre les fermetures partielles (réservées à certains usagers éventuellement avec une personne humaine pour le vérifier comme à La Rochelle, réservées au covoiturage comme dans beaucoup d'endroits au monde, ou fermées uniquement le week end quand les routes pour aller travailler ne sont pas déjà saturées), serait plus raisonnable, mais en terme de courage politique instaurer un péage urbain serait enfin un signe de courage à gauche puisque vous pourriez compenser le prix du péage sur des critères sociaux et pour des populations ciblées. Aujourd'hui vous ne faites que prendre en otage ces population (en même temps que vous continuez à les stigmatiser gratuitement par vos discours "anti-voitures"), puisque votre politique de la contrainte (qui est certes nécessaire dans une gestion des transports, l'incitation ne suffit pas) est indistincte et aveugle.
Cordialement,
LaPerpendiculaire.
PS: N'hésitez pas si vous souhaitez que je vous envoie une nouvelle carte de stationnement pour personnes handicapées, elles sont photocopiables si facilement que je peux le tenter de chez moi: cela tranche avec un ancien discours de Pénélope Komites lorsqu'elle vous épaulait à la ville et qu'elle avait annoncé que les nouvelles cartes seraient non-photocopiables pour éviter les 60% de fraudeurs. Pourriez-vous installer sur les places pour personnes handicapées le même type de message audio que celui qui dans les bus demande de tout bien faire (valider debout, préparer sa sortie debout, ne s'assoir que si l'on a des cheveux gris...) : « Nous vous rappelons que ces places sont réservées à des personnes qui en ont besoin. Apposer une fausse carte ou n’y mettre que la moitié de la voiture ne compte pas. ».
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